Le but : Faciliter le transport…
… et le câblage de mon ampli de sono avec les câbles, l’ordinateur et le vidéoprojecteur.
Lors de mes prestations, j’utilise un ordinateur portable sur lequel j’ai fait un diaporama du déroulement de la soirée, avec tous les accompagnements musicaux de mes chansons ainsi que certains refrains que le public peut chanter avec moi.
J’ai donc aussi un vidéoprojecteur et un écran.
Le diaporama est commandé par une télécommande bluetooth que je garde à portée de main.
Je souhaitais regrouper tout ce matériel en un même support, ce qui m’a conduit à imaginer un flight case à roulettes.
Première étape :
Dessiner le plan du flightcase
en tenant compte des éléments à y installer.
Le premier impératif est la distance entre les 2 rails de fixation du rack, au format standard 19 pouces (entr’axe 47 cm).
La profondeur doit être suffisante pour recevoir l’ampli. de plus, les câbles branchés derrière ne doivent pas dépasser.
Pour la hauteur, il fallait que l’ensemble avec ses roulettes tienne sous le plateau de mon bureau, donc 72 cm maxi. Les roulettes ont une hauteur de 95 mm. La hauteur du flight case mesurera donc 60 cm.
Ces contraintes permettent de définir les dimensions des plaques à acheter. Le matériau étant un contreplaqué bouleau de 9 mm d’épaisseur, je dois commander :
- deux plaques de 590 x 492 mm pour l’avant et l’arrière
- deux de 510 x 390 pour le dessus et le dessous
- deux de 390 x 590 pour les côtés gauche et droit.
Une grande partie de l’avant sera évidée, je ferai une étagère intérieure pour l’ampli avec la chute. De même pour l’arrière où je laisserai un espace au niveau de l’ampli pour faciliter le câblage.
Deuxième étape :
Commander le matériel
J’ai trouvé sur le net un fournisseur qui fabrique des flight cases sur mesure : Conex, qui propose toutes les pièces nécessaires à la fabrication. Ils font également la découpe sur mesure des plaques. Je choisis cette option pour être certain d’avoir des cotes précises et sans surprise au montage.
Il faut également :
deux profilés perforés de rack ;
un panneau rackable 1 unité (1U)
des cornières aluminium ;
des poignées, à encastrer avec leur contre-plaque ;
des coins avec passage de cornière ;
des rivets pour fixer les accessoires ;
des écrous cage et les vis de fixation en rack.
Tout ce matériel est disponible chez Conex. J’avais déjà des roulettes trouvées dans un bazar, il ne manque que les clous (tête plate 1,2 x 20 mm) et la colle à bois.
Troisième étape :
Fabrication de la plaque de connexions
Elle doit regrouper à l’avant toutes les connexions extérieures :
- l’entrée de l’ampli, avec possibilité de brancher soit du XLR asymétrique, soit du jack mono, soit du RCA. Il y aura donc deux fiches combo Jack+XLR pour châssis et deux RCA.
- les sorties de l’ampli vers les anceintes. Par expérience, je préfère le câble dénudé clipsé aux deux extrémités que les prises. Je choisis donc un ensemble de connecteurs à pincer, prélevé sur un ancien amplificateur stéréo.
- un ensemble de prises permettant de relier la sortie audio du MacBook Pro à l’entrée de la table de mixage. Ce sera donc deux embases jack 6,35 mono et deux RCA.
Quelques étapes…
Pour le reste, c’est simplement du montage : pratiquer la découpe des plaques latérales pour insérer les poignées ; riveter les poignées avec leur-contre-plaque, clouer/coller les plaques entre elles, puis fixer les autres accessoires avec les rivets.
Vu le poids de l’ampli, j’ajoute une étagère découpée dans la chute de la plaque avant. Cette étagère sera fixée sur une cornière, en prenant bien soin de faire correspondre le niveau pour que les trous de fixation de la façade de l’ampli tombent pile en face des écrous-cage du rail vertical.