Pédale de fuzz : Bif Mugg ∏

Table des matières

Une troisième pédale, cette fois-ci c’est une fuzz : clone de la très populaire Big Muff π d’Electro Harmonix

 

L’effet fuzz tout transistor, avec réglage de sustain et de tonalité

Schéma de la célèbre Big Muff ∏

j’ai décidé de garder ce schéma tel quel, et de baptiser la pédale :

Bif Mugg π

Ça ne veut rien dire, c’est juste un clin d’œil à l’originale !

Fabrication !

Première étape :

Dessiner le plan du circuit imprimé 

beaucoup de composants à caser dans une petite surface, mais ça le fait !

Deuxième étape :

Fabriquer le circuit imprimé 

(voir mon article sur le processus de fabrication de mes circuits imprimés de manière très artisanale, à faible coût mais très  efficace !)

Imprimer le typon sur un transparent, insoler, révéler, graver, percer.

Troisième étape :

Monter et souder les composants

puis positionner le circuit dans son boîtier et câbler l’ensemble.

Quatrième étape :

réaliser le masque de la façade

Le masque est imprimé sur une feuille de transparent auto-collant. Le collage nécessite un peu de soin pour bien positionner la feuille et chasser les bulles vers l’extérieur.

Le perçage se fait ensuite aux emplacements marqués d’une croix. On procède progressivement.  D’abord un centrage de tous les trous avec le foret Ø3, qui correspond à la LED, puis on les agrandit tous à  Ø7 qui est le diamètre des trois potentiomètres. Ensuite, on passe aux diamètres définitifs :

– Ø 9 pour les 2 jacks d’entrée et sortie

– Ø 11 pour le connecteur d’alimentation

– Ø 12 pour le commutateur au pied.

BMπ façade

Projet terminé

l’ensemble du câblage ne pose pas de problème particulier.  Côté cuivre, j’ai intercalé une plaque de plastique pour isoler le circuit des corps métalliques des potentiomètres, ce qui produit une surépaisseur. En conséquence, j’ai dû plier légèrement les composants les plus hauts (transistors et condensateurs) pour pouvoir fermer le couvercle.

Tests et essais

Branché entre la guitare et l’ampli, le fonctionnement est très satisfaisant. On obtient bien les sons que l’on peut attendre de l’originale. Le passage de mini à maxi du potentiomètre de sustain agit de manière très significative sur le gain à l’entrée. De même pour le « tone » qui permet d’obtenir un son bien gras dès la position médiane.

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